L i é v i n



A Liévin, la mine ferme définitivement en 1974 (Le dernier puits du bassin minier fermera en 1990).
C'est tout une culture qui disparaît, la certitude de trouver de l'emploi pour toute une génération.
Pour de nombreuses familles de mineurs, c'est l'attente d'une ré-ouverture qui ne viendra jamais.

En 1989, une commande est passée à des écrivains, photographes,cinéaste et comédiens sous la direction de l'Agence Ad'Hoc.
Il s'agit d'accompagner par des interventions artistiques le trajet de reconversion d'habitants de ville, anciens mineurs ou pas.
                       
Je choisis alors de m'intéresser aux traces (de la mine, de la guerre) très présentes dans le paysage, et à la culture populaire.
                       
Il faut montrer les visages, donner la possibilité aux familles de se présenter dans leur dignité.
J'entreprends une série de photographies dans les corons.
                       
Ces photographies restent aujourd'hui comme un hommage aux travailleurs et à la culture ouvrière du Bassin Houiller
du Nord-Pas de Calais.

                       
jls
                       

   RETOUR